BIENVENUE A ZOMBIELAND

7 décembre 2009

BIENVENUE A ZOMBIELAND

« Après que le reste de l’humanité se soit transformé en zombies un étudiant timide et solitaire (Jesse Eisenberg) tente de retourner chez ses parents. Sur la route il rencontre Tallahassee (Woody Harrelson), un dur à cuir à la recherche des derniers Twinkie d’Amérique. Nos deux pieds nikelés vont faire la rencontre d’un duo plus déjanté encore… »

« Ca, un film de Zombie !? » (à prononcer avec la voix française d’Eddy Murphy).

Si si, c’est possible…Le monde est à feu et à sang suite à une épidémie de vache folle et c’est sur ce postulat tragi-comique que viennent se greffer nos Laurel et Hardy yankee. Car là où le principal ovni zombiesque de cette trempe, à savoir Shaun of the Dead, se révélait imprégné de sa nationalité anglaise jusqu’à en influencer ressorts dramatiques et comiques Zombieland brasse tout un pan de (sous)culture américaine. Quelques exemples :

- Par son genre déjà, né un certain jour de 1968 à Pittsburgh, Night of the living Dead oblige.

- Par son hommage aux slapstick, à Tex Avery et aux cartoons en général (voir entre autre les sessions « battes de baseball » d’un Talahasse entre Chuck Norris et John MacLane )

- Par l’utilisation ou le détournement de certains clichés rencontrés dans les teen movies (sic !),la comédie romantique (arghhh !) ou le film d’action (ouf !)

Ce qui nous vaut d’ailleurs de revenir à Eddy Murphy : «Alors zombie qui court ou zombie qui marche ?! »

Voilà ta réponse Eddy et en une phrase sans groupe nominal : Zombie furieux pour un film revenant de loin. Prévu à l’origine pour la télévision le premier film de Fleischer les collectionne : scènes gores, shoot à la Genesis, accumulation d’outsiders ( en tête Harrelson et un sacré caméo, chut ) et d’énergie jusqu’aux…3 /4 en partie à cause de l’introduction d’un love interest à en faire baver le cinéma français mais à en faire bailler le bisseux des plus endurci.

Formatage, formatage es-tu là ?

Des craintes que tendent pourtant à contredire le joyeux foutoir perpétré pèle mêle par les contaminé et nos héros dans les lieux clés de la consommation contemporaine (supermarché, boutique souvenir bardée de reliquats indiens, le fameux par d’attraction pourtant à 1000 lieux d’un Massacre à la tronçonneuse 2) et certains commentaires formulés plus haut.

En résumé une jolie pichenette dans le petit monde du box-office pour la rédac là ou certains en droit d’attendre un second coup de massue après le passage d’Edgar Wright n’y verrait qu’esbroufe et poudre aux yeux.